Nous sommes partis pour l’île par une matinée de mai, à bord d’un bateau pouvant accueillir une vingtaine de personnes. Après une trentaine de minutes de navigation à grande vitesse, le capitaine ralenti le bateau : dauphins à l’horizon! C’est le temps de sortir les caméras. Ceux-ci nous ont gentiment accompagnés sur une bonne distance. Quel plaisir de les voir nager et sauter hors de l’eau! Ont-ils autant de plaisir à nager à nos côtés que nous à les observer?
En approchant de l’île et avons eu la chance de voir des tortues marines de près avant l’accostage du bateau. Cette île était propriété privée jusqu’en 1979. Depuis, elle a été achetée par le gouvernement et désignée réserve naturelle. Elle est dédiée à la protection des oiseaux marins. Isla de la Plata signifie île d’argent. Son nom vient de la légende qui veut que le pirate Francis Drake y ait caché les trésors volés aux galions espagnols.
Une fois sur l’île, notre guide nous amène dans les sentiers. En passant, aucune visite n’est permise sans l’accompagnement d’un guide professionnel, et il est important de suivre ses recommandations pour ne pas affecter le processus naturel de la vie. Comparativement aux Galapagos, cette île n’est pas d’origine volcanique, elle s’est détachée de la côte il y a quelques milliers d’années. Ce qui fait en sorte que son environnement est, comme celui de la côte, une forêt tropicale sèche où les cactus côtoient les arbustes.
On monte plusieurs marches pour atteindre le sommet de l’île. Là, la vue est superbe. Une fois en haut deux options de sentier sont possibles, la première mène aux aires de nidification des fous à pattes bleues et des frégates et l’autre, qui va dans la direction opposée, permet de voir plusieurs autres espèces d’oiseaux, mais pas les aires de nidification.