Pristina, capitale aux portes de l'Orient
La capitale et plus grande ville du Kosovo renaît peu à peu de ses cendres. De la guerre, elle a gardé de nombreuses traces même si une grande partie de la ville, dont ses petites maisons blanches et ses mosquées, demeurent intactes. De taille humaine, elle se parcourt facilement à pied, ce qui permet de s'imprégner de son atmosphère au carrefour de l'Orient et de l'Occident. Concentré de l'identité culturelle du Kosovo, Pristina abrite des musées fascinants, mais aussi des monuments témoins de son riche passé comme la tour de l'horloge, dominant toute une partie de la ville du haut de ses 26 mètres. Enclavée au cœur de véritables remparts de collines, la ville se découvre dans l'intimité la plus totale.
Dans ce paysage tantôt vert, tantôt jaune en fonction de la saison, on se laisse guider au cœur d'un dédale de ruelles restées authentiques. Il y a encore peu de touristes ici, ce qui permet de profiter pleinement de l'ambiance dépaysante des lieux. Au détour d'une rue, les visiteurs tombent immanquablement sur le Musée du Kosovo, récemment rénové. On y découvre trois zones distinctes : le musée du Kosovo lui-même, le complexe de Emin Gjiku, ainsi que le Musée de l'Indépendance. Tous permettent de retracer l'histoire de Pristina et du pays à travers des collections d'œuvres et d'objets anciens.
La mosquée impériale, construite au 15e siècle, est le monument le plus emblématique de la capitale du Kosovo avec son architecture typiquement ottomane, propre à cette région des Balkans. On peut y visiter une salle de prière ainsi qu'un minaret reconstruit dans les années 1960 et un porche surmonté de trois coupoles. Autour, un superbe jardin et l'ancien Grand Hammam méritent eux aussi une visite. Construit lui aussi au 15e siècle, ce dernier se divise en deux parties, l'une pour les femmes et l'autre pour les hommes.