Oiseaux Endémiques du Namib

16 Jour(s) / 15 Nuit(s)

À partir de 3 500 €

L’observation des oiseaux en Namibie offre de multiples intérêts car elle s’effectue dans des environnements très variés (ergs, regs, montagnes, savanes sèches ou humides, forêts, marécages, lagons côtiers) permettant de conjuguer notre passion pour l’avifaune tout en traversant des contrées comptant parmi les plus belles d’Afrique.
En deux semaines, il ne nous sera évidemment pas possible de visiter toutes ces régions mais nous compenserons cette « frustration » par la découverte de contrées désertiques peu visitées n’ayant rien à envier à certains sites parfois « clichés » et  trop fréquentés.
C’est ici par contre que les chances d’y observer les oiseaux endémiques seront les plus fortes.
Au total, on peut escompter observer aux alentours de 260 espèces d’oiseaux.

La période la plus propice pour ce voyage se situe pendant l’été austral, soit de novembre à mars pour la double raison que les migrateurs paléarctiques ou intra-africains sont pour la plupart présents et que les résidents sont souvent en période nuptiale, donc les mâles ont endossés leurs plus beaux plumages, facilitant ainsi leur identification. De plus, l’activité bat également son plein avec des millions de becs à nourrir. A ne pas négliger également, les ambiances sonores matinales et crépusculaires qui sont des plus intenses à cette saison.
A noter que les pluies peuvent être gênantes et abondantes à certaines saisons (février ou mars) et éventuellement devenir un problème pour notre progression dans certains coins les plus reculés du Kaokoland et du Damaraland.

Ce circuit vous est proposé par
notre partenaire local :

Le Circuit en Détail

 

Jour 1 :  Otjiwarango

Notre première étape nous conduira à mi chemin entre Windhoek et le Parc d’Etosha, dans une ancienne ferme où la végétation de type savane abrite de nombreuses espèces : le tisserin à tête rousse, l’astrild à moustaches, le camaroptère à dos gris et barré, l’hirondelle isabelline, le gonolek rouge et noir, le merle litsitsirupa, le petit duc de Grant, le beaumarquet melba, le bulbul brunoir, le cordon bleu de l’Angola et l’érémomèle à cou roux  pour n’en citer que quelques uns. La liste est bien trop longue pour pouvoir être énumérée ici, surtout pour un premier jour où les nouvelles espèces seront nombreuses.

Nuit en lodge.
+Eté : coucou didric, milan à bec jaune, coucou geai

 

Jour 2 :  Etosha

Etosha, immense parc national de Namibie (22 270 km2) qui signifie dans une langue locale « grande étendue d’eau blanche et sèche ». Nous parcourrons d’est en ouest ses immenses plaines où l’outarde kori, houppette ou à miroirs blancs, le courvite à double collier, le messager sagittaire, le bateleur des savanes, le vautour africain, l’élanion blanc, l’aigle ravisseur, la corneille du Cap, le rollier à longs brins, l’autruche d’Afrique, le tadorne à tête grise, le canard du Cap, l’alouette sabota, le traquet fourmilier et la grue de paradis sont vus régulièrement. Le cratérope masqué peut-être observé non loin du camp.

Nuit à Namutoni.
+Eté : ibis falcinelle, guêpier d’Europe, flamants rose et nain, dendrocygne fauve, coucou criard

 

Jour 3 :  Etosha

Autour du point d’eau d’Okaukuejo et dans le campement voisin abondent républicains sociaux où leurs gigantesques nids finissent toujours par rompre les énormes branches auxquelles ils sont accrochés. Le fauconnet d’Afrique se trouve rarement loin de leurs nids dont il dépend pour s’abriter et nicher.

Les tourterelles du Cap et maillée, la pintade de Numidie, le serin à gorge noire, la huppe africaine, le vanneau couronné, le drongo brillant, le gobe-mouche de Marico et le mahali à sourcil blanc sont très communs.
Dans les immenses plaines près du lac on trouvera l’alouette éperonnée ou à bec rose, le courvite à double-collier, le moinelette à dos gris ou oreillons blancs et peut-être la prinia à joues rousses où une population isolée survit au cœur du parc.

Mis à part le ballet des grands mammifères venant s’abreuver à ce point d’eau, la vedette incontestée est sans aucun doute le grand duc de Verreaux qui a élu domicile dans un acacia voisin. La chevêchette perlée se fera peut-être repérée grâce à son sifflet long et strident.

Les arrêts seront fréquent car la route est souvent encombrée de milliers de springboks, zèbres de Burchell, gnous, oryx, girafes, ou parfois éléphants même si ces derniers sont en saison des pluies plus discrets.En revanche aucune garantie de voir les lions ou les hyènes tachetées même s’ils sont relativement communs à Etosha.

De nombreuses autres bonnes surprises nous attendent tout au long de cette traversée.

Nuits à Okaukuejo.
+Eté : Aigle des steppes, cigogne d’Abdim, alouette monotone, hirondelle à ventre roux

 

Jour 4 :  Hobatere

Situé dans le Damaraland,la réserve d’Hobatere est très intéressante pour une zone considérée comme semi-aride. Les kopjes (petites collines granitiques) donnent une allure toute particulière à cette région qui borde la partie ouest d’Etosha. La végétation consiste pour l’essentiel à des savanes de mopanes, des acacias et faidherbias pour les lits de rivières.

Là, nous rechercherons en particulier le calao de Damara ou de Monteiro, le bagadais casqué, le francolin de Hartlaub, l’irrisor damara, le cratérope à joues nues, le petit duc africain, le pic à queue dorée, le perroquet de Rüppell, le cubla boule-de-neige ou la mésange de Carp.

Une sortie nocturne (en 4X4 à cause des lions) nous donnera l’occasion peut-être d’observer le courvite à ailes bronzées, un petit-duc africain, un engoulevent à joues rousses ou un œdicnème tachard.

Nuit en lodge.
+Eté : Rollier d’Europe, coucou de Klaas, coucou africain, loriot masqué, faucon hobereau

 

Jour 5 :  Ruacana

Trois heures de route goudronnée nous amènerons à Ruacana.

Les chutes ne devraient pas couler à cette période de l’année mais le fleuve Kunene, contrairement à la majorité des rivières de Namibie, n’est jamais à sec.  La route se transforme rapidement en une simple piste longeant le fleuve, la végétation est dense et les campements Himbas nombreux. Dans cette forêt galerie, on cherchera la cichladuse à queue rousse, le bulbul à poitrine jaune, le tchitrec d’Afrique, le gobe-mouche à lunettes, le martin-chasseur à tête brune, le martin chasseur du Sénégal, le martin-pêcheur géant, martin-pêcheur pie, le martinet des palmes, le tisserin safran, le tisserin à lunettes, le francolin à gorge rouge, le héron goliath, la tourtelette émeraudine, le souimanga à ventre blanc ou le coucal du Sénégal.

Si l’on est extrêmement chanceux, l’astrild de Sao Tomé et le faucon ardoisé pointeront peut-être le bout de leur bec…

Nuit en camping.
+Eté : hirondelles à longs brins, gobe-mouches gris, petit indicateur, blongios de Sturm

 

Jour 6 :  Hoarusib

La piste couleur ocre menant à Opuwo sera ponctuée de plusieurs haltes pour espérer voir un circaète à poitrine noire, un aigle de Verreaux, un monticole à doigts courts, une lanielle à queue blanche, un rollier varié, un choucador de Mèves, un spréo améthyste, ou encore une alouette brune.

L’après-midi, nous chercherons à découvrir notre première outarde de Rüppell, dont leur chant rappelle à s’y méprendre ceux de certains batraciens. Les tisserins roux abondent parfois dans la région, notamment si les pluies ont été bonnes.

Bivouac en pleine nature.
+Eté : gobe-mouches gris, faucon pèlerin

 

Jour 7 :  Puros

La rivière Hoarusib forme à cet endroit un véritable oasis, une coulée verte qui s’étale sur des dizaines de kilomètres. Les acacias centenaires sont les repères de nombreuses espèces tels le cratérope à joues nues, l’agrobate grivetin, l’agrobate du Kalahari, la tourterelle à collier, le calao de Monteiro, l’irisor namaquois et le bruyant francolin à bec rouge qui nous servira de réveille-matin.

Dans les gorges toutes proches, l’eau resurgit comme par enchantement et laisse ainsi la place à d’autres espèces tels le martin-pêcheur huppé, le pluvier à triple collier, l’ombrette d’Afrique, la bergeronnette africaine, le chevalier guignette ou aboyeur, l’ouette d’Egypte, l’aigle de Verreaux, le tisserin intermédiaire, la rousserolle africaine ou le héron mélanocéphale.

Campement communautaire.
+Eté : râle des prés, talève violacée, cigogne blanche

 

Jour 8 :  Rivière Hoanib

La rivière Hoanib est un des endroits que les éléphants du désert fréquentent une bonne partie de l’année. Nos chances d’en croiser ici seront fortes. Les oryx et les springboks se concentrent en son lit dès que la fin de la saison sèche approche, attirant des prédateurs de choix mais rarement vus : lions, guépard, léopard, hyène brune…

Les gigantesques Faidherbia albida semblent taillés tels des arbres d’un verger et permettent au grand duc africain, au parisome grignette, au traquet familier, au rufipenne nabouroup et bien d’autres encore de trouver refuge.

Bivouac en pleine nature.
+Eté : Guêpier de Madagascar

 

Jour 9 :  Palmwag

Ce plateau aride témoigne d’une activité volcanique datant de plus de cent millions d’années. La vie y est malgré l’austérité apparente des lieux très présente.

Outre les rhinocéros noirs qui errent encore librement ici, c’est aussi l’habitat du ganga namaqua, de l’outarde de Ludwig, de l’alouette de Benguela, du courvite de Burchell, du gladiateur bacbakiri, du coliou à dos blanc, du moineau sud-africain, du souimanga fuligineux, du corbeau pie, des traquets tractrac et montagnard et du vautour oricou.

Bivouac en pleine nature.
+Eté : pie-grièche à poitrine rose, turnix mugissant, caille des blés

 

Jour 10 :  Rivière Huab

Autres rivières réputées pour leurs éléphants, l’Huab et son affluent principal l’Aba-Huab, forment une vallée qui compte parmi les plus belles et des plus colorées du pays.

Côté oiseaux, rien de particulier ne nous attend mais la végétation dense du lit de ces rivières est le repaire du pririt de vieillot, du brubru africain, de l’autour gabar, de l’érémomèle à croupion jaune, de la prinia à plastron, du touraco concolore. Plus loin, une zone marécageuse envahie de roseaux attire parfois des cigognes noires, des râles à bec jaune, des vanneaux armés, des pluviers à triple collier et des milliers d’astrilds ondulés.

Bivouac en pleine nature.

 

Jour 11 :  Massif du Spitzkoppe

Ce magnifique massif granitique vieux de plusieurs millions d’années est une halte et un refuge pour de nombreux oiseaux, notamment après des pluies abondantes. La végétation y est très originale et variée.

C’est l’habitat du bruant des rochers, de l’aigle fascié, du rufipenne nabouroup, du pigeon roussard et du calao de Monteiro. Autres familiers de ces lieux, la crécerelle aux yeux blancs, le martinet à ventre blanc ou encore le parisome de Layard.

La pie grièche fiscale sera plus évidente à trouver que le trop discret mais néanmoins présent namiorne Herero (agrobate de Namibie) ou même l’achétopse à flancs roux.

Dans les plaines voisines, l’ammomanes de Gray, courvites de Temminck et traquets du Karoo essaient de se faire discrets dans ces paysages infinis.

Camping sans infrastructure.

 

Jour 12 - 13 :  Walvis Bay

Une croisière matinale sur le lagon de Walvis Bay nous donnera l’occasion d’observer des pélicans blancs, des flamants roses et nains, des cormorans à poitrine blanche ou du Cap, des mouettes de Hartlaub ou à tête grise, des sternes des baleiniers, caugek, caspienne ou pierregarin.
Non loin de l’hôtel, ont élus domicile des barges rousses, des courlis corlieu, des pluviers argentés, des tournepierres à collier, des échasses blanches, des chevaliers stagnatiles ou des avocettes élégantes.

Dans les marais salants tout proches, le pluvier à front blanc ou élégant, le bécasseau cocorli, sanderling ou minute, grèbe à cou noir sont très commun.

Sur la plage, des huitriers de moquin, des goélands du Cap, des fous du Cap entre autres pourront être aperçus.

Autour de la station d’épuration, la rousserolle africaine, la foulque à crête, la gallinule poule d’eau, le canard de Smith, le pluvier pâtre, le chevalier sylvain, le martinet cafre et même l’aigrette ardoisée.

Dans le delta de la Kuiseb qui se faufile au milieu des dunes, on cherchera l’unique véritable endémique de la Namibie : l’alouette à dos roux.

Nuit en hôtel.
+Eté : barge à queue noire, phalarope à bec étroit, chevalier bargette

 

Jour 14 :  Namib- Naukluft, Sesriem

L’immense parc du Namib est sans aucun doute l’attraction principale du pays. C’est un vrai désert et les pluies sont rares, ce qui n’empêche pas l’existence d’une faune originale et fortement adaptée. L’océan proche et très froid contraste avec les sables brûlants du Namib. Il en résulte un brouillard qui dépose une rosée que récupère la microfaune locale, comme les lézards, les coléoptères, autres insectes ou arachnidés, sans oublier les végétaux.

L’oryx est sans conteste le roi de ces contrées côté mammifères, à l’instar, l’autruche partage ce royaume côté oiseaux. Ces derniers sont relativement rares dans cet univers aride, cependant, c’est également l’endroit où il nous sera possible d’apercevoir l’alouette à dos roux si la chance ne nous aura pas sourit du côté de Walvis Bay.

Autour des campements, les sporopipes squameux, les choucadors à épaulettes rouges, les républicains sociaux, les amadines à tête rouge et les moineaux mélanures se disputent les miettes laissées par les visiteurs.

Dans l’acacia qui nous sert de parasol s’affairent parisomes grignette, souimangas fuligineux, barbicans pies, serins à gorge noire et tourterelles du Cap.

En été, des oiseaux aussi insolites que la cigogne blanche ou même le jacana à poitrine dorée ont parfois fait halte non loin de Sossusvlei, en plein cœur des dunes… Au crépuscule, il n’est pas rare de voir s’aventurer en plein cœur du campement, outre les chacals à chabraque, un grand-duc africain.

Nuit en lodge.
+Eté : pouillot fitis

 

Jour 15 :  Khomas

La route retour passe par un col spectaculaire d’où l’on peut voir à plus de 100 km en direction du désert du Namib. Sur les fils électriques, des gobe-mouches traquet, des faucons crécerelles, des autours chanteurs et des crécerelles aux yeux blancs.

Arrêt pour pique-nique dans un campement sur les hauts plateaux. Dans les collines  granitiques se camouflent achétopse à flancs roux, agrobate coryphée et bruants cannelles.

Arrivé à notre dernière étape (à plus de 2000 mètres d’altitude) en fin d’après-midi, à l’heure où les martinets des maisons virevoltent à toute allure au dessus des habitations.

La cisticole à dos gris, la cisticole grinçante, le bruant à poitrine dorée, l’alouette à nuque rousse, le serin à gorge noire, le cordon bleu grenadin, le martinet des maisons, le crombec à long bec, le francolin d’archer, la mésange de Carp et l’achétopse à flancs roux sont des résidents permanents.

Nuit en lodge.
+Eté : hirondelle à tête rousse, hirondelle rustique

 

Jour 16 :  Windhoek

En route pour la capitale, Windhoek, pour une petite visite de la ville et de ses impressionnantes météorites exposées en pleine rue.

En chemin il n’est pas rare de croiser des francolins d’archer, des serins de Sainte-Hélène, des tourterelles maillées, des martinets de Bradfield et même près du barrage d’Avis, des pygargues vocifer.

+Eté : guêpiers d’Europe, martinets noirs, hirondelle sud-africaine.

 

-- Fin de Nos Prestations --

Budget et Conditions

Tarifs

Prix :
Prix :
Base 4 Pers.
à partir de 3 500 € / Pers.

(Prix donné à titre purement indicatif et soumis aux variations sporadiques du Dollar Namibien) 

Le Prix Comprend

> 1 véhicule 4x4 & Carburant (3500 km estimé)

> 1 Guide Francophone expérimenté

> Pension Complète , boissons incluses ( même dans les lodges)

> Entrées dans les Parcs, toutes activités

> Pourboire dans les Lodges

Ne Sont Pas Compris

> Vols Internationaux

> Assurances Annulation/Bagages

> Les Options ou Activités non explicitement citées

> Pourboire à votre guide

 

Circuit non contractuel et donné à titre indicatif (pour plus de détails et tous les renseignements utiles, merci de contacter l’agence)