Au milieu du gigantesque Lac de Nicaragua, une île étrange, en forme de « huit », se dresse. Plus exactement, ses deux cônes, qu'un petit isthme sépare, émergent majestueusement des flots. Il s'agit de deux volcans. Au sud des isletas de (...)
Masaya, volcan terrifiant et capitale du folklore
Masaya est à la fois le nom d'un volcan, et d'une ville (ayant elle-même donné son nom au département). Le volcan est célèbre pour son cratère incandescent et les vapeurs acides ou sulfureuses qu'il dégage. La ville se distingue quant à elle par la richesse et de dynamisme de ses traditions folkloriques.
Mais ce sont les Espagnols qui lui ont donné le surnom de « bouche du Diable », à la fois en référence à la chaleur ardente de la lave en fusion, et aux traditions magiques des indigènes. Pour contrer l'influence malfaisante supposée du volcan, une grande croix a même été érigée au sommet du volcan.
Des gazs émanent de ce cratère, provoquant une forte odeur soufrée ; lorsqu'il pleut, des vapeurs acides peuvent se dégager ; et des roches brûlantes sont parfois expulsées violemment. On trouve aussi à l'intérieur du parc des fumerolles et de nombreuses coulées de lave très impressionnantes. La lagune Masaya a pour sa part été formée à la suite de l'intense activité volcanique des siècles précédents.
Et pour comprendre la formation complexe de cet ensemble naturel, rien ne vaut une visite au Musée Vulcanologique.
Les traditions populaires sont encore bien vivantes, avec un travail artisanal du bois, du cuir, de la céramique, des textiles et des pierres, qui fait la part belle à l'héritage précolombien. Le « Baile de Negras », une danse à laquelle ne participent que les hommes, mais travestis pour l'occasion en femmes, est l'une des occasions durant lesquelles ont peut écouter la Marimba, cette musique typique. À San Juan de Oriente, à La Concepcion ou à Masatepe, de nombreux défilés mi-religieux mi-folkloriques ont lieu, dans une ambiance généralement très festive.
Le volcan Masaya, la « bouche du diable » ?
Les habitants présents avant l'arrivée des Espagnols l'appelaient Popogatepe, et avaient pris l'habitude d'aller consulter une sorcière installée au bord du cratère fumant. Déjà, le lieu possédait une aura spirituelle importante.Mais ce sont les Espagnols qui lui ont donné le surnom de « bouche du Diable », à la fois en référence à la chaleur ardente de la lave en fusion, et aux traditions magiques des indigènes. Pour contrer l'influence malfaisante supposée du volcan, une grande croix a même été érigée au sommet du volcan.
Les paysages incroyables du Parc national Volcan Masaya
Le parc comporte en réalité non pas un, mais deux volcans : aujourd'hui, le volcan Masaya est éteint, mais l'un des cratères (cratère Santiago) du volcan Nindiri est toujours en activité.Des gazs émanent de ce cratère, provoquant une forte odeur soufrée ; lorsqu'il pleut, des vapeurs acides peuvent se dégager ; et des roches brûlantes sont parfois expulsées violemment. On trouve aussi à l'intérieur du parc des fumerolles et de nombreuses coulées de lave très impressionnantes. La lagune Masaya a pour sa part été formée à la suite de l'intense activité volcanique des siècles précédents.
Et pour comprendre la formation complexe de cet ensemble naturel, rien ne vaut une visite au Musée Vulcanologique.
Masaya, destination incontournable pour les passionnés de folklore
Bien que les paysages soient réellement hors du commun et justifient à eux seuls d'inclure le parc de Masaya dans son circuit sur mesure au Nicaragua, la petite ville de Masaya et les villages environnants sont également remarquables.Les traditions populaires sont encore bien vivantes, avec un travail artisanal du bois, du cuir, de la céramique, des textiles et des pierres, qui fait la part belle à l'héritage précolombien. Le « Baile de Negras », une danse à laquelle ne participent que les hommes, mais travestis pour l'occasion en femmes, est l'une des occasions durant lesquelles ont peut écouter la Marimba, cette musique typique. À San Juan de Oriente, à La Concepcion ou à Masatepe, de nombreux défilés mi-religieux mi-folkloriques ont lieu, dans une ambiance généralement très festive.
Ailleurs au Nicaragua
Au Nicaragua, près d'un habitant sur quatre vit à Managua, une capitale mal-aimée qui ne paie pas de mine au premier abord. Fortement marquée par des catastrophes naturelles et humaines, la ville a pourtant une valeur historique inestimable, et (...)
Non loin de Leon, une réserve naturelle abrite l'une des plus belles destinations du Nicaragua. Une bande de terre à l'étrange forme toute étirée (quelques centaines de mètres de large pour une vingtaine de kilomètres de long) est séparée (...)
